Après cinq journées disputées et à l’occasion de la trêve de la Toussaint, le Championnat de D2 fait relâche avant la reprise le 10 novembre. C’est l’occasion de faire un premier bilan de début de saison et, ainsi, établir les premières tendances qui se dégagent des deux groupes. 

Favoris : Orchies et Montpellier au rendez-vous

Comme prévu, les cinq premières journées disputées ont montré à quel point les deux leaders Orchies (poule A) et Montpellier (poule B) sont plus que jamais favoris pour la montée en élite. Les deux mastodontes de la D2 ont tous deux remporté leurs cinq premiers matches et sont seuls invaincus dans leurs groupes respectifs, possédant également les deux meilleures attaques de la division (respectivement 34 et 36 buts inscrits). Particularité : Orchies a déjà battu trois de ses principaux concurrents (Bagneux, Laval et le promu Torcy), tandis que le MMF, descendu de l’élite, a eu à battre difficilement Kingersheim son principal rival, en attendant de se frotter à l’autre relégué de D1, le TMFC Futsal le 8 décembre. En tout cas, les deux leaders font savoir à la concurrence qu’il sera difficile de les déloger de leur première place, tant la richesse de leurs effectifs et leur jeu offensif semblent sans égal dans leurs groupes respectifs.

Des promus à la hauteur

Sur les quatre clubs promus cette saison, seul Compiègne, actuellement lanterne rouge du Groupe A ne compte aucune victoire, se contenant d’un point. Si le club picard a connu beaucoup de difficultés à se préparer durant l’intersaison (changement d’entraîneur, nombreux départs de joueurs non remplacés, effectif réduit en compétition…), il a montré de belles qualités dans le jeu, au point de rivaliser les trois-quarts du temps avant de lâcher prise. Rennes a créé la première sensation en occupant le fauteuil de leader durant les deux premières journées avec deux victoires, avant de rentrer dans le rang. De même, Torcy a remporté ses trois premiers matches avant de céder face au leader Orchies, qu’il talonnait au classement. Enfin, Martel Caluire a alterné le bon et le moins bon : performant à l’extérieur (deux victoires, 1 défaite) mais défaillant à domicile (2 défaites).

Des historiques en difficultés

Depuis son maintien arraché de haute lutte la saison passée, le C’West Nantes vit un début d’exercice compliqué. Sous le coup de sanctions fédérales (matches à huis-clos à domicile pour toute la saison en cours, infraction administrative l’empêchant de recruter normalement), la formation nantaise a perdu ses quatre premiers matches avant de se relancer avec une victoire face à Torcy (11-4). Humilié d’entrée à domicile par le promu Rennes (1-7), le nouveau Lille-Faches Futsal (ex-Faches Futsal) a démarré en dents de scie, avant de se reprendre ensuite chez face à un autre adversaire en difficulté, Hérouville (7-3) puis Compiègne (8-4), tout en se montrant fébrile à l’extérieur (deux défaites). Mais c’est dans le Groupe B que les habitués sont le plus en difficulté : Pfastatt a perdu ses trois premiers matches avant d’enchaîner avec deux succès, Plaisance et Vénissieux n’ont qu’un point chacun. Mais c’est avec Dijon-Clénay (ex-Clénay Futsal) que la situation est pire : le club bourguignon, certes en plein renouvellement d’effectif depuis l’été dernier, a perdu ses cinq premiers matches, dont le dernier (en retard) samedi à Pfastatt (4-7). Lanterne rouge, Dijon-Clénay est la seule formation de D2 bloquée à zéro point.

Reims et Furiani s’adaptent très bien

Pour leur deuxième saison en D2, Reims (Groupe A) et Furiani (Groupe B) sont les deux seules équipes à avoir la particularité d’avoir évolué dans les deux poules géographiques de la division. Ayant réussi à décrocher leur maintien, les deux clubs, bien décidés à rester le plus longtemps possible au niveau fédéral, se sont servis de leurs expériences passées pour se donner les moyens d’y parvenir. Reims a ainsi recruté et a pu profiter des récentes expériences internationales (sélections nationales Universitaires et U21) acquises par plusieurs de ses joueurs pour être davantage consistant et répondre aux exigences sportives que demande la D2. Idem pour Furiani qui, de son côté, a engagé comme entraîneur un certain Felice Mastropierro, ancien mentor de Toulon et élu meilleur coach de D1 en 2016. L’USJ compte notamment sur lui pour se maintenir puis passer un cap. Pour le moment, les premiers résultats sont encourageants puisque les deux clubs occupent le milieu de tableau dans leurs poules respectives.

Crédit photo : Nello Benedetti

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