Crédit photo : TMFC

Créée en 2003 sous l’égide du Sporting Club de Bruguières, la section futsal, qui a ensuite rejoint en 2018 les rangs du Toulouse Métropole Football Club (TMFC), lui-même né deux ans plus tôt de la fusion entre deux clubs historiques de la Ville Rose, (Fontaines et Saint-Jo), traverse une crise sans précédent qui menace directement sa présence au sein de l’élite du futsal français et même son existence. Et ce n’est plus sur les pelouses et les parquets que le conflit interne entre dirigeants va se régler, mais sur le terrain judiciaire. La raison ? Selon un article du journal régional La Dépêche, il s’agit de la gestion de la structure associative, qui rassemble, outre l’équipe de Futsal de D1 nationale, des équipes de football de niveau régional et une école de formation pour les plus jeunes. Sur les 813 licenciés que compte le TMFC, un bon tiers fait partie de la section futsal qui, elle, dispose d’un budget conséquent autour de 300.000 euros. Mais ce très bon équilibre financier n’a pas convaincu la branche régionale financière Ligue Occitanie de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) qui demande des comptes à l’équipe de Futsal pour les entériner. Problème : cette comptabilité n’a toujours pas été fournie au gendarme financier du football par la direction du TMFC, ce qui place la section futsal sous la menace d’une rétrogradation administrative en D2.

Et ce, d’autant plus que le conseil d’administration a voté une résolution pour exclure la section Futsal, d’où le fait que les engagements dans les compétitions futsal 2021-2022 n’aient pas été effectués à temps… Or, la décision n’a pas été validée par une assemblée générale qui n’a pas été convoquée depuis…deux ans ! Le dirigeant de la section futsal en question, Bertrand Olivan, a donc assigné en justice, en avril dernier, le président, Christian Ragout, pour obtenir les précieux documents et dénonce des dysfonctionnements en termes de la gestion du club, décrit par le quotidien régional comme « très autoritaire et entretenant l’opacité ». Mais, tandis que l’avocat du président dément en bloc toutes ces accusations, il se murmure en coulisses qu’en parallèle, un plan B serait en cours d’élaboration par les dirigeants de la section futsal et ce, au cas où l’issue juridique serait défavorable. En effet, certaines sources proches du dossier feraient état d’une procédure de fusion ou d’absorption en référé de la section futsal avec un autre club (comme le club voisin de l’UJS Toulouse, autre pensionnaire de l’élite du futsal français ? Ou bien une fusion commune avec d’autres clubs spécifiques de la région toulousaine de tous niveaux confondus ?). Quoi qu’il en soit, il en va de la survie et de l’existence d’une jeune et très prometteuse section futsal, qui avait fini à une très belle quatrième place de la D1 Futsal.

 

 

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