Victor Berg-Audic, racontez-nous comment avez-vous réagi en apprenant la nouvelle ?
« J’ai reçu ma désignation le 17 Août dernier alors que j’étais en voyage en Afrique du Sud. Cela a été une immense joie et une grande fierté d’avoir été retenu par la FIFA pour cet événement majeur et j’ai la chance de pouvoir représenter la France pour ce premier tournoi olympique de Futsal ».
Avant cette heureuse nouvelle, aviez-vous suivi une préparation spécifique sachant que vous étiez susceptible de participer aux JOJ ?
« Il est impossible de savoir à l’avance si une désignation va nous sourire ou pas. Il n’y a donc pas de préparation spécifique. Par contre, il faut un travail quotidien tout au long de l’année sur le plan physique, sur l’hygiène de vie et sur les lois du jeu afin de pouvoir répondre présent à 200%, avec l’appui de la Fédération française ».
Qu’est-ce que ça fait d’être le premier arbitre de futsal français à participer aux premiers tournois de futsal olympiques ?
« C’est une immense fierté évidemment mais aussi une certaine pression, afin de donner la meilleure image possible de l’arbitrage français et ainsi honorer la confiance donnée ».
Comment se sont passées les sélections d’arbitres ?
« Les sélections sont réalisées en amont de la compétition. Il n’y a donc pas de test à proprement dit. En revanche, des observations sont effectuées sur toutes les rencontres permettant de faire la sélection des arbitres. Une fois ce choix fait, nous avons réalisé des tests physiques afin de pouvoir valider définitivement notre sélection. Enfin, à l’arrivée à Buenos Aires, nous avons de nouveau effectué des tests physiques, ainsi qu’un test vidéo (sur des situations de jeu) pour confirmer notre participation aux Jeux Olympiques. En cas d’échec, c’est retour immédiat à la maison ».
En tant que seul arbitre de futsal français présent au JOJ, quel rôle pourriez-vous jouer vis-à-vis de vos collègues, des clubs, des instances, en termes de promotion du futsal olympique (Paris 2024 par exemple) ?
« Je serais évidemment ravi – si c’était possible – de pouvoir participer et apporter mon expérience, afin de pouvoir « pousser » le futsal sur les Jeux de Paris 2024″.