Crédit photos : Aurel’Photos

Francis LOKOKA, gardien international de l’Equipe de France et portier du Kremlin-Bicêtre UNITED, s’est confié sur France Futsal à propos de la passe difficile que traverse actuellement le club historique du Val-de-Marne, et emblème du futsal français. Partagé entre lassitude et peine pour l’ambiance délétère régnant entre les clubs mais une motivation plus que jamais affichée pour que le KB revienne au premier plan, Lokoka tient à apporter un message clair à ses supporters et autres fans du multiple champion de France : les joueurs kremlinois ne baisseront pas les bras et garderont la tête haute.

Francis LOKOKA: « Bonjour France-Futsal. Je tenais à m’exprimer à propos du retrait de points infligé au KB suite à notre match d’Orchies. Le club nordiste a osé porter réclamation. Mais pourquoi ? Nos dirigeants ont essayé de trouver une salle à Roubaix, à trente minutes d’Orchies, afin de satisfaire tout le monde. Et Orchies trouve le moyen de porter réclamation ! Il ne s’agit ni d’une histoire de licences, de faux certificats, mais de dates. Comment peut-on faire cela ? Il y a quand même des histoires incroyables dans ce futsal français et un vrai déficit de valeurs.

Aujourd’hui, pas mal de clubs, et certains en particulier, voudraient que le club descende clairement en D2, c’est acté. Je ne sais pas pourquoi. Cela ne leur suffit pas que l’on ait démarré avec 10 points de retard ? Le problème du futsal français, ce sont les clubs eux-mêmes ! Cela manque d’union, de valeurs et beaucoup de clubs se mettent des batons dans les roues entre eux. Et je trouve cela très dommage. A l’heure de parler de structuration, de professionnalisation et de médiatisation, le futsal n’avancera jamais, si ces mêmes clubs ne sont pas solidaires et décident d’avancer ensemble. Que l’on arrête de jouer au futsal en dehors des terrains. Il y en a assez. Le futsal, c’est sur les terrains.

Je ne vais pas cacher que ma passion du futsal commence à être touchée avec toutes ces manoeuvres qui n’ont rien à voir avec le sport. Le futsal évolue pas dans le bon sens. A l’heure où Ricardinho va venir dans notre championnat, nous n’avons même pas de playoffs ! Et personne ne dit rien. Tout cela, c’est à cause de certains dirigeants. Encore une fois, elles sont incroyables ces histoires et intrigues du futsal français.

Que tout le monde sache que le KB ne mourra jamais. Car c’est un club qui a fait et fera le futsal français, qu’on le veuille ou pas. On parle du KB, multiples champions de France et qui est allé jusqu’en Ligue des Champions. Malgré les sanctions et les mauvaises nouvelles qu’on peut lire sur le club, je peux vous affirmer aujourd’hui que nous, les joueurs du KB, sommes plus motivés que jamais et qu’on ne lâchera rien. Nous sommes plus que jamais soudés pour que le club ne meure pas et ne descende pas en D2. Qu’une chose soit claire, malgré les joueurs qui sont partis, nous aimons ce club et nous ferons tout les sacrifices pour le sauver et qu’il reste en D1.

Je suis très heureux d’avoir signé au KB et je ne le regrette pas un seul instant. Je suis heureux et fier de travailler avec de tels champions comme Landry (N’Gala), Adrien (Gasmi) et Boulaye (Ba). Que nos supporters continuent à venir nous donner de la force à chaque match, et c’est aussi grâce à eux que l’on gardera la tête haute. Ces supporters-là, ce n’est qu’au KB. C’est eux aussi le KB. Ne jamais l’oublier.

Si certaines figures du futsal français (qui se reconnaîtront) veulent voir aujourd’hui le KB descendre, qu’elles sachent qu’elles ont tort, nous allons nous maintenir en D1. Vive le futsal. Vive le KB. »

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