Les débuts du Final Four de la Ligue des Champions de futsal UEFA vendredi à Almaty ont été marqués par les éliminations surprises des deux clubs espagnols en demi-finales. Celle du FC Barcelone par le club hôte Kaïrat Almaty (photo) et, surtout, la sortie de l’inter Movistar, double tenant du titre et battu par le Sporting Portugal. Ce dernier affrontera dimanche en finale le club kazakh, tandis que le Clasico Inter-Barça servira d’affiche comme match pour le bronze.
Crédit photo : UEFA Sportfile
La nouvelle Ligue des Champions futsal de l’UEFA, rebaptisée en lieu et place de la Coupe UEFA des clubs de futsal, a vécu un début de Final Four spectaculaire, avec des demi-finales sensationnelles ce vendredi à Almaty (Kazakhstan). Venus chercher un troisième titre d’affilée de champion d’Europe qui aurait été un exploit historique dans le futsal européen, Ricardinho et ses coéquipiers de l’Inter Movistar, doubles tenants du trophée, se sont perdus dans les steppes d’Asie Centrale, éliminés à la surprise générale par un Sporting Portugal revanchard (5-3). Battue deux fois lors des deux dernières finales continentales par le club de Ricardinho, la formation lusitanienne entraînée par Nuno Dias a su cette fois mettre les bons ingrédients pour battre et sortir son principal bourreau européen. Le SCP a notamment pu compter sur son excellent buteur brésilien Dieguinho, auteur d’un triplé (et élu homme du match) et disputera dimanche la quatrième finale européenne de son histoire, sa troisième d’affilée, pour espérer l’emporter cette fois. Notons d’ailleurs que c’est la première fois depuis 2013 qu’il n’y aura pas de club espagnol en finale de Coupe d’Europe (ce sera la quatrième fois seulement en dix-huit éditions).
Car le club portugais affrontera le Kaïrat Almaty, champion du Kazakhstan et double champion d’Europe par le passé (2013 et 2015). Bien aidé par un public local en fusion et acquis à sa cause, le Kaïrat a dû cependant attendre la seconde période (0-0 à la pause) pour marquer et faire tomber un FC Barcelone groggy qui, privé de son buteur brésilien Ferrao, n’aura réagi que trop tardivement pour espérer inverser le cours du match, remporté haut la main par le club hôte (5-2). Parmi les buteurs locaux, un des joueurs brésiliens dont le curieux nom d’artiste rappelle forcément l’époque glorieuse du célèbre groupe musical britannique des années 60 et 70, les Beatles : il s’agit d’un certain…John Lennon ! Par ailleurs, cette journée faste (quinze buts inscrits en demi-finales et l’affluence record de 12.090 spectateurs lors du match Barcelone-Kaïrat) donne raison président de l’UEFA Aleksander Ceferin, dont les décisions importantes prises il y a deux ans sur la réforme globale du futsal européen « commencent à avoir un impact significatif, renforçant le statut et l’attrait de la discipline à travers les compétitions interclubs et de sélections nationales, ce qui lui donne un avenir florissant ». Vivement dimanche pour les finales !
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