Crédit photo : FFF

Statut des éducateurs et entraîneurs

La Commission Fédérale du Statut des éducateurs et entraîneurs (voir le règlement), dans son procès-verbal daté du 27 juillet, vient de sanctionner deux des clubs-phares de D1 Futsal : ACCS et Orchies (devenu depuis cet été Mouvaux Lille Métropole), pour avoir utilisé lors des matches de Championnat la saison passée des entraîneurs diplômés mais considérés par l’instance comme des « prêtes-noms », après versements de nouveaux éléments aux dossiers respectifs. Ce qui, justement, est interdit et constitue une infraction au règlement dudit statut. Le club francilien, qui a terminé en tête avant l’arrêt définitif de la compétition mi-mars, a écopé de huit points de pénalité au classement (passant de 41 à 33 points) + 2.400 euros d’amende, bien qu’étant toujours premier. Quant à la formation nordiste, jusque-là deuxième, elle s’est vue infliger sept points de pénalité (de 33 à 26 points) + 2.200 euros d’amende et est rétrogradée au troisième rang derrière le Sporting Paris qui se retrouve désormais second (28 poins). Par ailleurs, les techniciens et dirigeants impliqués dans les deux clubs risquent des sanctions disciplinaires à titre individuel car leurs dossiers seront prochainement transférés à la Commission fédérale de discipline. Les deux dossiers devraient avoir une suite juridique le mois prochain, avec le passage devant le CNOSF.

Statut de l’arbitrage

Chaque saison, le Statut de l’arbitrage (voir le règlement) prévoit que les clubs évoluant au niveau national et régional ont l’obligation de recruter un certain nombre d’arbitres football et/ou futsal, selon leur niveau sportif. Si cette obligation n’est pas respectée, le club fautif écope d’une sanction financière suivie d’une sanction sportive : la réduction du nombre de joueurs mutés dès la saison suivante. Or, en cette fin de saison 2019-2020, douze clubs de futsal de niveau national et cinquante-huit de niveau régional ont été épinglés par leurs Ligues respectives pour des infractions constatées. En D1 Futsal, sont concernés ACCS (1ère année d’infraction) et Paris ACASA (1ère année). En D2 Futsal, ils sont dix : Martel Caluire, Pfastatt, Reims et Villeneuve-d’Ascq (1ère année) ; Kremlin-Bicêtre, Laval et Strasbourg Neuhof (2ème année) ; Torcy (3ème année) ainsi que Bagneux (4ème année). À l’inverse, les clubs ayant recruté plus d’arbitres que le minimum exigé sont récompensés par l’autorisation d’aligner un ou deux joueurs mutés supplémentaires en match durant toute la saison prochaine. Ce sera le cas pour au moins trois clubs de futsal : FC Chavanoz (D1, +1 joueur muté), Condrieu Futsal (R1, +1 joueur muté) et l’Étoile Nantaise Futsal (R1, +2 joueurs mutés).

Licence Club D1 Futsal

Mise en place depuis une première évaluation des équipes lors de la saison 2018-2019, la Licence Club D1 Futsal (voir le règlement) réservée aux clubs de l’élite ainsi qu’aux clubs accédants, avait été accordée une première fois l’an passée – pour la saison 2019-2020 – à quatre clubs : Toulon, Nantes, Sporting Paris et le Kremlin-Bicêtre, auxquels s’ajoutaient Béthune à titre partiel (non respect d’un critère cumulable) et les deux clubs promus 2019 à titre d’attribution automatique (Orchies et Toulouse Métropole FC). En revanche, ACCS, Paris ACASA et Roubaix avaient été recalés (non respect d’au moins un critère incontournable), tandis que Garges et l’UJS Toulouse n’avaient pas présenté de dossier. En cet été 2020, à l’issue d’une nouvelle évaluation, Toulon, Nantes et le Sporting de Paris se sont vus de nouveau octroyer la Licence Club D1 Futsal par la FFF pour la saison 2020-2021 (soit une aide de 24.000 euros chacun) car ils remplissent encore tous les critères exigés. Les clubs promus 2019 puis 2020 sont également bénéficiaires à titre automatique (Orchies, Toulouse Métropole FC, Chavanoz et Hérouville). De leur côté, Béthune et Garges obtiennent partiellement la Licence (non respect d’un critère cumulable). En revanche, ACCS et le Paris ACASA sont de nouveau recalés pour non respect d’au moins un critère incontournable, tandis que l’UJS Toulouse reste le seul club de l’élite à ne pas avoir présenté de dossier et ce, pour la seconde année de suite.

Advertisements