Et les décisions de l’instance disciplinaire, tant redoutées, sont tombées lundi 6 mai et sont lourdes de conséquences pour le Montpellier Méditerranée Futsal : interdiction d’évoluer en compétitions nationales – tant en D1 qu’en D2 et en Coupe Nationale – et ce pour les deux prochaines saisons (2019-2020 et 2020-2021), annulation supplémentaires de deux licences joueurs – en plus de celles des trois joueurs internationaux marocains – sur lesquelles de faux certificats médicaux ont été constatées lors de l’instruction , radiations à vie du président du club Hamza Aarab et son adjoint Mohamed Akanni, ainsi qu’une forte amende de 2.000 euros.

Et ce n’est pas fini pour le MMF car, devant la gravité des faits et le cas de récidive du club (déjà sanctionné en 2017 lors de l’affaire des CIT), l’instance disciplinaire a décidé l’ouverture devant la justice d’une procédure pénale (autrement dit devant le tribunal correctionnel), avec le prochain dépôt de plainte de la Fédération via le Comex. De même, le médecin, impliqué malgré lui dans l’affaire, pourrait également porter plainte pour usurpation d’identité notamment. Par ailleurs, la Commission décidera ultérieurement sur les scores des matches non homologués où les joueurs impliqués ont participé.

Dans ces conditions, l’avenir du MMF, avec sa centaine de licenciés et son académie de jeunes, est compromis et la question en interne de l’existence même de l’association (dissolution ?) peut se poser. À suivre.

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