Crédit photos : Rom Dje

Ainsi s’achèvent, en ce mercredi 14 avril 2022, la phase des qualifications pour l’Euro 2022 de futsal, dont la phase finale – la première à seize équipes – se déroulera du 19 janvier au 6 février 2022 aux Pays-Bas (Amsterdam et Groningue). Mais pour les Bleus de Pierre Jacky, malgré leur victoire acquise face à l’Arménie mercredi à la Halle Carpentier (5-1, doublés de Mouhoudine et Mohammed et but de Belhaj), le grand rendez-vous néerlandais se fera sans eux. La faute à un revers, celui de trop, concédé quelques jours plutôt dans la chaleur printanière de Tbilissi face à la Géorgie (3-2), lors d’un duel décisif qu’il fallait gagner. Si les Bleus avaient gagné, le match contre l’Arménie aurait pu être celui de la qualification. Mais ce ne sera pas le cas. Cette défaite (la troisième pour la France après le double revers en mars face à la Russie), a pour conséquence l’élimination, fruit d’une campagne éliminatoire mal négociée dans le Groupe 2 (dans un contexte sanitaire difficile que toutes les équipes ont dû endurer), avec une succession d’errements défensifs qui ont valu des points perdus face à des équipes de Géorgie et d’Arménie qui, il est vrai, étaient renforcées par plusieurs joueurs d’expérience brésiliens « expressément » naturalisés. Ce qui est d’autant plus dommageable que le nouveau format des qualifications (six matches aller-retour) aurait pu (ou dû) permettre à l’équipe de France de se donner plus de chances de participer à leur deuxième Euro de suite, après l’édition 2018 en Slovénie.

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 Mais il était dit, quelque part, que les planètes n’étaient pas alignées pour les Tricolores et que, décidément, cet Euro 2022, ce n’était pas pour la France. Et ce, pas seulement lors des éliminatoires – qui ont sanctionné les contre-performances française – mais bien avant, depuis un certain 24 septembre 2019. Ce jour-là, la France, candidate à l’organisation de l’Euro 2022 (avec le villes nordistes de Lille et Orchies comme sites d’accueil), au même titre que les Pays-Bas et le Portugal, avait essuyé un premier échec lorsque le comité exécutif de l’UEFA avait finalement confié la phase finale aux Néerlandais, dont le dossier était plus ambitieux et attrayant. Un mauvais signal qui aura eu indirectement des répercussions jusqu’aux derniers résultats de la sélection de Pierre Jacky. La faute à « pas de chance », serait-on tenté de dire. Un brin de réussite, de la folie, de l’expérience tactique dans les moments-clés, le soutien du public dans les gradins comme les Géorgiens ont pu en bénéficier à Tbilissi : voilà aussi ce qui a manqué pour basculer du bon côté. Ces manques pourront être estompés à l’avenir, devant l’important laps de temps qui s’annonce (les prochaines qualifications pour les Bleus, cette fois pour le Mondial 2024, devraient débuter lors de la saison 2023-2024). Ce sera le moment d’en profiter pour effectuer de probables changements autour de la sélection, ainsi que poursuivre les réformes à venir et le travail de sape que tous les acteurs du futsal français afin de faire grandir la discipline : joueurs, coaches, arbitres, dirigeants, fans, FFF, sponsors et médias.

 

 

 

 

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