Crédit photo : UEFA

Pourtant bien partis grâce à un penalty transformé en forcé par Kévin Ramirez suite à une main géorgienne dans la surface (1-0, 2è), les Bleus de Pierre Jacky se sont ensuite relâchés, permettant aux Géorgiens d’égaliser rapidement par Filho (3è, 1-1). Le quator des Brésiliens naturalisés côté géorgien donna ensuite le tournis à des Français qui connurent alors un énorme passage à vide. La Géorgie renversa alors le match en passant devant leurs hôtes 1-3, grâce à des buts inscrits par Roninho (8è, 1-2) puis Elisandro (10è, 1-3). Cueillis à froid par ces coups du sort, les Bleus ne se désunirent pas pour autant et reprirent progressivement l’ascendant sur leurs adversaires. Face à l’agressivité et la roublardise des Géorgiens, les Français mirent un peu de folie et de la vista pour revenir à la marque. Suite à la sixième faute adverse, Souheil Mouhoudine manquait d’abord un premier jet-franc (16è) mais heureusement, son coéquipier Samir Alla convertissait ensuite le second tir arrêté (17è, 2-3). Dès lors, ce fut au tour des Bleus de prendre à la gorge le bloc géorgien. À l’image d’Abdessamad Mohammed qui, grâce à un doublé inscrit à quelques secondes d’intervalle dans la dernière minute (20è), permit aux Bleus de renverser à leur tour leurs adversaires et d’atteindre la pause sur un score flatteur (4-3). On pouvait penser à ce moment-là que la France était revenue de loin après être passée par le pire des scénarios.

En seconde période, les Géorgiens montèrent en régime et aspirèrent les Français pour tenter d’égaliser, ce qu’ils parvinrent à faire par l’intermédiaire de Simi Saiotti (33è, 4-4). Limités dans leur champ d’action par les cinq fautes collectives commises, les Bleus freinèrent leurs ardeurs pour ne pas commettre la sixième faute qui aurait été rédhibitoire en cette fin de match, alors que la rencontre fut déjà assez tendue des deux côtés. Tout de même, les Bleus se procurèrent deux balles de 5-4 par l’entremise d’Abdessamad Mohammed (37è, 40è) mais elles passèrent à côté d’un potentiel succès qui aurait été rocambolesque. À la place c’est un match nul mi-figue mi-raisin (4-4) qui laisse un goût frustrant mais en même temps, cela aurait pu être pire au vu du scénario. Car les hommes de Pierre Jacky, qui auront connu des hauts et des bas face aux Géorgiens, ont frisé à plusieurs reprises la correctionnelle : remontada de 1-3 à 4-3 en première mi-temps, les cinq fautes commises en seconde période (31è) ou encore les arrêts de Djamel Haroun. Les Géorgiens, grâce à leur armada brésilienne, ont montré qu’il seront de dangereux concurrents avec les Bleus pour conquérir la seconde place d’un Groupe 2 qui promet d’être très disputé. Le match retour à Tbilissi le 8 avril sera très attendu. D’ici là, pour leur prochain rendez-vous, les Bleus seront en déplacement le 3 février, à priori en Arménie.

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