Suite à une réunion plénière avec les vingt clubs de D2 ce mardi matin, la FFF va proposer d’adopter un format exceptionnel de la compétition qui devrait débuter courant février prochain. Les clubs seront répartis en quatre poules de cinq avec matches aller-retour puis une phase de play-offs pour la montée en D1.
Crédit photo : FFF
Les vingt clubs de D2 voient (enfin ?) voir le bout du tunnel. Rongeant leur frein depuis le report de leur Championnat qui aurait dû commencer début octobre, les dirigeants représentant leurs formations ont obtenu, suite à une réunion plénière par visioconférence ce matin avec des cadres de la FFF, une nouvelle proposition de la Fédération. La proposition englobe ainsi un nouveau calendrier et un nouveau format – à titre exceptionnel – de la compétition. Celle-ci, sous réserve de validation par le Comex, consistera d’abord en une première phase avec répartition en quatre groupes de cinq équipes et matches aller-retour entre le 6 février et le 15 mai. Le dernier de chaque poule sera relégué en Régionale 1, soit quatre clubs au total. Le premier de chaque groupe disputera une seconde phase avec barrages aller-retour (29 mai et 5 juin) pour la montée en D1. Les deux vainqueurs de ces play-offs monteront directement en élite la saison prochaine.
Bien évidemment, afin de parer à toute éventualité compte tenu de la situation sanitaire, la FFF a convenu avec les clubs de prévoir une alternative en cas d’interruption définitive de la compétition en cours. En effet, si le Championnat est suspendu au cours de la première phase ou entre les deux phases, l’instance fédérale prévoit de réduire le format et/ou supprimer les play-offs. Ainsi, les deux clubs ayant récolté le plus de points parmi les quatre équipes occupant la première place de chaque groupe seraient alors promus en D1. Le calendrier prévoit dix dates pour les matches aller-retour de la première phase, sachant qu’un club sera exempt à chaque journée. Si la proposition est adoptée par le Comex, la répartition des clubs par groupes devrait être géographique, en prenant en compte les distances kilométriques et les forces en présence (clubs prétendants à la montée par exemple). Affaire à suivre.