Crédit photo : FFF

Du répit de gagné pour les dirigeants du club d’ACCES (devenu ACCS), le président Sami Sellami en tête. Réunie mercredi dernier en première instance, la Commission fédérale des litiges et contentieux a rendu sa décision vendredi et la formation des Hauts-de-Seine a obtenu gain de cause. Le verdict concernait les demandes d’évocation des clubs de Béthune et du Paris ACASA d’intenter l’ouverture d’une procédure contre le finaliste du Championnat de France, ceux-ci soupçonnant en effet ACCS d’avoir produit des faux certificats médicaux à l’encontre de trois de ses recrues : Pavel Taku (Kazakhstan), Angellot Caro (Colombie) et Eduardo Mello Borges (Azerbaïdjan). Les formations parisienne et nordistes estiment que les trois joueurs cités auraient été absents à la date de la visite médicale mentionnée sur leurs licences (28 juin 2018), affirmant qu’ils se trouvaient à l’étranger.

Mais en dépit des preuves présentées par les deux clubs, basées – entre autres – sur des captures d’écrans de photos prises par les joueurs sur leurs comptes Instagram et de discussions échangées, la Commission fédérale les a jugées insuffisantes pour entamer une procédure contre ACCS, se basant au contraire sur les déclarations présumées du médecin et du directeur de l’hôpital de Villeneuve-la-Garenne, qui attestent avoir vu et examiné les trois joueurs concernés ce jour-là. Les demandes d’évocation en première instance de Béthune et du Paris ACASA sont donc rejetées. « Cette décision n’a fait que rétablir la vérité », s’est exprimé le président Sami Sellami qui, aussitôt le verdict connu, s’est empressé de faire publier un communiqué dans la foulée. Sauf éventuel rebondissement, ACCS démarrera la saison avec de grandes ambitions et sans crainte d’être lourdement handicapé, contrairement au Kremlin-Bicêtre qui, pour les mêmes faits, a récemment écopé d’une pénalité de 10 points pour le prochain Championnat.

Pour consulter la suite de l’article, vous devez vous créer un compte gratuit sur le site France Futsal.

Advertisements