C’est officiel : le Montpellier Méditerranée Futsal a obtenu, du tribunal administratif de Paris,  le droit de rester parmi l’élite la saison prochaine. A trois semaines de la reprise de la D1, le calendrier est à refaire. 

A l »instar de Douai Gayant qui, par le tribunal administratif de Lille, avait obtenu une semaine plutôt le droit de se maintenir en D2, c’est au tour de Montpellier d’avoir eu gain de cause par la juridiction de Paris mais cette fois en D1 et ce, après avoir été auditionné en référé…la veille ! Pour le plus grand bonheur des dirigeants, joueurs, supporters et sympathisants du MMF, tous soulagés de la bonne nouvelle, après une longue période de doute – plusieurs joueurs-cadres ayant quitté le club comme Adrien Gasmi, Pupa, Nilto, Anas Dlimsi entre autres – et une longue procédure juridique qui aura duré plusieurs mois. La FFF, qui avait sanctionné Montpellier de 9 points de pénalité et d’une rétrogradation en D2 pour avoir obtenu et utilisé illicitement des licences de joueurs étrangers, avait placé le club dans le Groupe B de D2 mi-juillet alors que la procédure étant toujours en cours, refusant au passage la demande de conciliation du CNOSF -maintien en D1 + retrait de 12 points de pénalité). En dépit de ces sanctions fédérales, le MMF avait pu finir la saison, participant notamment aux play-offs de D1 en mai dernier (battu par le KB Futsal en demi-finales), tout en poursuivant le combat juridique, les dirigeants, le président Hamza Aarab en tête, clamant haut et fort à plusieurs reprises « une grosse erreur administrative de la part d’un de nos bénévoles – qui bossent énormément pour le club – mais surtout pas une volonté délibérée de tricher ».

En conséquence, le Groupe B de D2 dans lequel avait été affecté le MMF se retrouvé amputé d »une équipe et évoluera la saison prochaine avec 9 clubs et un exempt à chaque journée – seul le dernier du classement sera relégué en Ligue. Mais c’est surtout en D1 que les conséquences sont non négligeables : la FFF, obligée de prendre acte de la décision de justice, celle-ci étant exécutoire, devra, du fait de la réintégration du MMF en D1, refaire considérablement le calendrier des matches des clubs d’une élite qui comptera désormais treize formations. Et surtout, c’est un casse-tête supplémentaire en perspective pour les membres de la Commission fédérale des Compétitions nationales futsal : ils devront en effet trouver quatre nouvelles dates dans le calendrier 2017-2018 déjà exceptionnellement chargé et ce…à trois semaines du début du Championnat ! Soit vingt-six journées de D1 au lieu de vingt-deux jusqu’à présent. Notons que c’est la seconde fois que la D1 se jouera à 13 clubs, la première fois était durant la saison 2013-2014 avec la rétrogradation fédérale du KB, avant sa réintégration dans l’élite sur décision de justice.

 

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