Coup de tonnerre en D1 Futsal ! La Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) a décidé, via sa commission d’appel et dans son rendu de décisions de ce jour, de rétrograder en D2 le club d’ACCS Asnières-Villeneuve. Un coup dur pour une équipe tout juste sacré championne de France samedi dernier, qui a réagi dans un communiqué, les dirigeants annonçant qu’ils feront appel.
Incroyable ! Alors que le club d’ACCS fêtait depuis samedi dernier son premier titre de champion de France de D1 Futsal, on apprenait trois jours après – soit ce mardi – que la DNCG annonçait parmi ses décisions publiques concernant les clubs nationaux, la rétrogradation administrative de l’ogre des Hauts-de-Seine à l’échelon inférieur, donc en D2 Futsal. C’est un véritable coup de tonnerre qui en a surpris plus d’un dans le futsal français. Pourtant, des observateurs faisaient de plus en plus état de difficultés financières depuis plusieurs mois, concernant les retards de paiements de salaires envers les joueurs et le staff technique de l’équipe première, ce qui pourrait d’ailleurs entraîner une vague de départs. De plus, certaines sources proches du dossier feraient état d’un trou de 300.000 euros dans le budget du club que les dirigeants devront combler en appel devant la FFF avant la fin du mois.
En tout cas, cette décision de la part du gendarme financier du football français – réputé pour son indépendance et sa dureté quand il s’agit de comptabilité des clubs – a fait réagir la direction d’ACCS. Celle-ci a en effet publié sur les réseaux sociaux un communiqué officiel annonçant son intention de faire appel, cette fois devant la Commission supérieure d’appel de la FFF, se disant notamment « confiante quant à l’annulation de la sanction grâce aux différents éléments en sa possession ». Affaire à suivre…
En attendant de connaître la suite des procédures d’ACCS, la DNCG a également rendu ses décisions du mardi 8 juin concernant quatre autres clubs de D1 Futsal. Seul le Toulon Élite Futsal, champion de France 2019, a vu son budget accepté en l’état par le gendarme financier. Les trois autres clubs concernés du jour, à savoir le Sporting de Paris, le Paris ACASA et l’UJS Toulouse, se sont vu, eux, écoper de mesures d’encadrement de leurs masses salariales, rejoignant ainsi le club de Hérouville Futsal dans ce cas de figure, lui qui avait fait l’objet de la mesure identique par l’instance financière dans le rendu de décisions de la semaine précédente.
