Crédit photo : AD Langlet

Le match au sommet opposant samedi soir le second Orchies au troisième Sporting Paris fut très disputé et aura tenu toutes ses promesses jusqu’au coup de sifflet final. Malgré la tension et des situations parfois houleuses (quatre expulsions), la seconde période aura été de toute beauté et riche en suspense et c’est Orchies qui, après avoir mené 2-0 puis avoir été rejoint à égalité, a eu le dernier mot avec le but de la victoire inscrit par Kaïque Ivo à 22 secondes du terme (3-2). Le dauphin nordiste laisse le troisième Sporting – dont la belle série de huit succès de rang toutes compétitions confondues prend fin – provisoirement à sept poins et maintient donc le suspense, avec l’écart provisoire de trois points qui le sépare du leader ACCS. Ce dernier, qui s’est par ailleurs fendu d’un communiqué officiel où il dénonce « l’acharnement de certains clubs cherchant à le nuire », a, malgré l’expulsion de son gardien serbe Miodrag Aksentijevic, assuré une douzième victoire consécutive en D1 (7-4), en venant à bout d’une équipe de Béthune accrocheuse et qui a su jouer le jeu jusqu’au bout.

Sans Nito et Pupa indisponibles, Toulon a, malgré l’expulsion rapide de Tarik Chaaouane, su limiter la casse en arrachant le match nul face au Toulouse Métropole FC (3-3), sur le parquet toulousain du Grand Palais des Sports. Les Toulousains menaient pourtant 3-0 avant de se faire remonter au score et, à défaut d’avoir gagné une place, restent cinquièmes à deux points des Varois (quatrièmes). Derrière Béthune (sixième), c’est Garges qui occupe le septième rang du classement, après avoir infligé à Nantes sa cinquième défaite de suite en Championnat (6-2). Le NMF dégringole et se retrouve ainsi au huitième rang, à huit points de la zone rouge. Une zone de laquelle tente de s’extirper le Kremlin-Bicêtre qui, après avoir battu le Paris ACASA dans le derby francilien du week-end (2-1), n’a plus que quatre points de retard sur l’UJS Toulouse, première non relégable. Cette dernière a remporté la très importante – mais aussi crispante – bataille du maintien aux dépens de la lanterne rouge Roubaix AFS (3-1), qui a résisté 34 minutes à 0-0 avant de craquer.

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