Le coup de massue est venu jeudi dernier de la Commission Fédérale des Compétitions nationales de Futsal. L’instance, réunie à cette occasion, a tenu à apporter des précisions sur les modalités concernant le nombre d’équipes descendant en division inférieure, suite à une demande de la Direction des Compétitions Nationales de la FFF. 

 

Cette dernière avait en effet sollicité fin mars l’avis de la Commission Fédérale des Règlements et Contentieux sur ce point, alors que cette saison, le nombre de clubs composant la D2 Futsal est de dix-neuf au lieu de vingt (dix dans le Groupe A et neuf dans le Groupe B). Or, les articles 6 et 7 du règlement du Championnat de France de Futsal ne mentionne pas clairement le nombre de clubs concernés par la relégation en division inférieure (autrement dit en Régionale 1 de niveau Ligue), surtout dans la configuration actuelle du Groupe B, composé exceptionnellement cette saison de neuf clubs au lieu de dix (suite au repêchage tardif de Montpellier en D1 l’été dernier, sur décision de justice).

Et la Commission Fédérale des Règlements et Contentieux a été claire : si rien ne bouge pour le Groupe A (composé de dix équipes, seuls le 9ème et le 10ème sont relégués), tout change en revanche dans le Groupe B où ce c’est plus seulement le neuvième et dernier qui descend (contrairement à ce que tout le monde pensait) mais aussi…le huitième et avant-dernier du classement. Rappelons au passage qu’il n’y a plus de clubs de D2 repêchés pour disputer les barrages avec les clubs régionaux cette fin de saison.

Dans ces conditions, la Commission Fédérale des Compétitions nationales de Futsal s’est rangée sur l’avis de l’instance juridique et a décidé d’appliquer de facto cette disposition en informant par mail l’ensemble des clubs de D2. Du coup, cela met fin aux espoirs de maintien de Reims et du Paris Métropole, tous deux classés respectivement 8ème (3 points) et 9ième et dernier (aucun point) du classement actuel du Groupe B, Jusque-là, les deux protagonistes luttaient pour éviter la relégation et s’apprêtaient même à en découdre à Reins, dans une confrontation directe aux allures de finale pour le maintien prévue le 6 mai prochain, lors de l’avant-dernière journée. C’est désormais peine perdue, d’autant plus que l’actuel septième (Plaisance avec 16 points) est déjà maintenu depuis belle lurette et, donc, hors de portée de Reims et Paris Métropole qui sont d’ores et déjà officiellement relégués en Ligue régionale à la fin de cette saison.

Cette décision tombe d’autant plus mal pour le Paris Métropole, dirigé par Jean-Pierre Sabani (qui n’a pas participé à la réunion de la Commission en tant que membre représentant les clubs de futsal), qui s’apprête justement à recevoir Pfastatt en match en retard ce samedi après-midi (coup d’envoi à 16 heures), dans une confrontation qui sera finalement sans enjeu.

 

 

 

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